L’emploi en alternance est un moyen de pouvoir continuer ses études tout en travaillant. En plus d’être rémunéré, l’employé qui opte pour l’alternance bénéficie d’une expérience probante dans le métier. Par ailleurs, une partie ou la totalité de ses frais de scolarité sera prise en charge. Il a l’avantage de pouvoir s’absenter régulièrement pour ses examens et ses cours, et en l’occurrence, de continuer ses études en toute sérénité.
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Le public cible pour l’emploi en alternance
Les étudiants en cours d’apprentissage de métier sont les premières cibles de l’emploi en alternance. Grâce à ce mode de formation, ils ont un maître d’apprentissage en permanence pendant les périodes de travail. Ils peuvent aussi aspirer à la préparation de leur diplôme professionnel en toute sécurité. L’emploi en alternance s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, avec une possibilité de dérogation à la limite inférieure ou supérieure.
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L’engagement de l’entreprise employeur
A l’embauche d’un employé en alternance, l’entreprise s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de son apprentissage. Elle désigne un tuteur appelé maître d’apprentissage pour veiller à la formation de l’apprenti. Ce tuteur doit avoir les compétences requises et être digne de confiance, avec au moins 5 ans d’expérience confirmés dans le métier de formation de l’étudiant.
Il doit avoir un diplôme équivalent à celui auquel l’apprenti aspire. L’employeur a pour obligation de transmettre tous les détails pratiques et techniques du métier. Il se charge d’intégrer ses apprentis dans le monde professionnel. L’employeur doit s’engager à verser une rémunération à l’employé en alternance, et à lui assurer une formation complète.
Les démarches de signature de contrat
Les étapes suivantes sont à respecter pour arriver à conclure un accord d’apprentissage :
- établissement et signature du contrat,
- déclaration unique d’embauche,
- visite médicale d’embauche.
La nécessité d’un contrat d’apprentissage
Avant de commencer la formation en alternance, un contrat couché sur papier doit être signé par les deux parties. Il doit spécifier toutes les conditions convenues, entre autres, l’engagement de l’apprenti à travailler pour son employeur et à passer les examens pour obtenir son diplôme. Le maître d’apprentissage doit aussi, de son côté, aider l’apprenti à découvrir le monde du métier et à acquérir toutes les bases de son futur poste.
Le contrat fixe la durée de l’apprentissage qui, en principe, doit être signé entre le début du second semestre de l’année (1er juillet) et la fin de l’année (31 décembre). La durée légale d’un contrat doit être comprise entre 1 et 3 ans, et peut être raccourcie ou prolongée selon le niveau de l’apprenti.
Le déroulement du contrat d’apprentissage
L’apprenti subit une période d’essai de deux mois avant d’être embauché. Il a une couverture sociale, au même titre que les salariés de l’entreprise. Le temps de scolarité de l’apprenti est compté comme un temps de travail, et par conséquent, est rémunéré. Il doit couvrir le quart du temps de travail. La rémunération change en fonction de l’âge de l’apprenti et de la durée de la formation. Le contrat doit inclure les avantages de l’apprenti en tant que salarié, en tenant compte des conditions fixées dans les conventions collectives si applicables.
La responsabilité des apprentis
La rémunération de l’apprenti n’est pas déductible des charges sociales, mises à part les cotisations pour l’accident de travail et la maladie professionnelle lorsqu’il évolue dans une entreprise de moins de 11 salariés. Si l’entreprise a un effectif supérieur, l’Etat se charge de payer les cotisations patronales et salariales, ainsi que les cotisations sociales. Bref, tous les détails sont à respecter pour que l’apprentissage se déroule bien, et que chaque partie soit bénéficiaire pendant la formation en alternance.
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