Stage en Alternance : Détails et Spécificités

Les stages en alternance donnent la possibilité à un alternant de découvrir et d’intégrer le monde du travail. L’alternance de périodes de formations théorique et pratique est un tremplin à l’embauche et à l’insertion professionnelle.

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Trois acteurs assurent l’alternance : l’employeur, le tuteur ou le maître d’apprentissage accompagnateur de l’alternant.

Les avantages de l’alternance

Après avoir suivi un enseignement théorique, complété par les stages pratiques en entreprise, l’élève est qualifié ou diplômé. L’alternance lui permet de bénéficier de la gratuité des frais d’enseignement tout en étant rémunéré. Avec la formation acquise en entreprise, qui est la mise en pratique de l’enseignement théorique, l’accès à un emploi est facilité.

L’alternant est considéré comme un salarié. Il dépend de la convention collective de l’entreprise qui l’emploie et adopte les mêmes conditions de travail qu’un autre salarié.

La formule est avantageuse pour l’employeur en cas de surcharge temporaire de travail ou en cas de création de poste. Il forme un futur employé, lui apprend un métier, l’adapte aux besoins de sa société. En outre, des avantages financiers lui sont accordés.

Les types de contrat

La signature d’un contrat d’apprentissage aboutit à l’obtention d’un diplôme (du CAP au master) ou d’une certification professionnelle délivrée par le ministère du Travail. Les secteurs artisanaux, commerciaux, industriels, agricoles, les associations, la fonction publique peuvent recruter un apprenti.

Le contrat de professionnalisation permet d’acquérir un titre professionnel, qui atteste d’un certain niveau de compétences dans le métier. Seuls les employeurs, qui financent la formation professionnelle continue, acceptent des contrats pro.

Qui peut postuler ?

Les jeunes qui ont atteint l’âge de 16 à 25 ans ou ceux qui ont acquis un niveau de troisième peuvent choisir la voie d’apprentissage dans un CFA ( centre de formation ) ou dans un lycée professionnel. Au-delà de 25 ans, seuls les travailleurs handicapés, les sportifs de haut niveau, les élèves qui souhaitent un diplôme supérieur ou ceux qui projettent de créer une entreprise en relation avec le diplôme exigé peuvent entrer en apprentissage.

Actuellement et jusqu’en 2019, conformément à l’article 77 de la loi El Khomri, sept régions testent l’apprentissage jusqu’à l’âge de 30 ans (Bretagne, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire). A la fin de cette période, en fonction des résultats, cette possibilité offerte aux trentenaires pourra être généralisée. L’objectif est de les insérer sur le marché du travail, avec des signatures de contrats sur-mesure. L’enseignement repose sur les blocs de compétences et les nécessités du travail.

L’éventail du public accepté pour le contrat de professionnalisation concerne :

  • les jeunes de 16 à 25 ans,
  • les bénéficiaires de certaines allocations : du RSA, de l’ASS ( solidarité spécifique ) et de l’AAH (adulte handicapé ), API ( parent isolé dans les DOM, Saint- Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélémy ),
  • les bénéficiaires d’un contrat aidé.

Durée limitée des contrats d’apprentissage et de professionnalisation

La durée de la période d’apprentissage est de deux années, soit 400 heures/an. Elle peut être de 6 mois, de 3 ans ou de 4 ans pour les travailleurs handicapés.

Le contrat de professionnalisation dure de 6 mois à 1 an et parfois 2 ans dans certains cas. Il représente un minimum de 150 heures de formation, soit de 15 à 25% de la période totale.

La rémunération

La rémunération d’un apprenti varie selon l’âge, elle augmente chaque année. Elle est basée sur le Smic ou le Smc ( salaire minimum conventionnel ), dont seul un pourcentage est perçu.

>La rétribution du contrat d’apprentissage, indexée sur le Smic, dépend de l’âge et du niveau acquis.

 

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